Lorsqu’il s’agit d’une SCPI, peu importe le type, l’investisseur acquiert un patrimoine immobilier de manière indirecte. Il achète des parts, mais les actifs, ce sont les sociétés de gestion qui le choisissent et les gèrent. Dans le cas précis des SCPI déficit foncier, il est question des biens anciens à mettre en location, mais qui nécessitent tout d’abord des travaux. Ainsi, l’investisseur paye, au moment d’acheter sa part, la valeur foncière du bien, mais aussi le coût des travaux. De cette manière, il sera possible d’exploiter ces dépenses liées aux rénovations pour obtenir les fameuses réductions d’impôts. C’est une SCPI à plutôt faible rendement. Mais l’avantage de ce placement ne se fonde pas sur cet indicateur-là.
En effet, même si c’est 2 % seulement de taux de rendement pour les SCPI déficit foncier, c’est surtout au niveau de la fiscalité que tout se joue. Les dépenses liées aux travaux, comme mentionnés ci-dessus, vont permettre d’obtenir un abattement sur les charges fiscales totales du foyer concerné. Une mesure de défiscalisation qui peut atteindre jusqu’à 50 % de réduction ! De quoi soulager un peu les investisseurs déjà fortement imposés. Il faut savoir que ce genre de niche n’est, normalement, autorisé que si ça ne dépasse pas un plafond de 10 700 euros par an. Mais dans le cas des SCPI déficit foncier, il y a la possibilité d’aller au-delà, mais la différence sera différée aux années qui suivent. Pour plus de détails, voir ici.
Les SCPI déficit foncier sont donc de parfaits outils pour faire de l’optimisation fiscale. Une manière de réduire ses charges pour faire du bien à son portefeuille. Il n’est pas difficile de trouver de bonnes offres de parts sur le marché.